DESCRIPTIF DU POST-DOCTORAT
possible. Il est reconductible selon l’avancée du projet.
Sujet/titre du projet
Projet et enjeux scientifiques
chez 10 à 20 personnes sur 1000. Au-delà de ces considérations étiologiques et leur retentissement fonctionnel, ce qui fait situation de handicap en matière de déficience intellectuelle implique de considérer le contexte environnemental élargi et les habitudes des individus concernés, en conformité
avec les modèles de la Classification Internationale du Fonctionnement, du Handicap et de la Santé (OMS) et du modèle du Processus de Production du Handicap (RIPPH), pour comprendre la déficience intellectuelle dans son quotidien.
pas moins, comme la dernière expertise collective de l’Inserm sur les déficiences intellectuelles le souligne, que les actions de prévention du cancer sont encore au stade expérimental pour la lutte contre le surpoids et l’obésité et pour la consommation de tabac et d’alcool. En effet, sur ce dernier
point, la consommation de substances addictives n’étant pas exclusive à la population générale, les personnes présentant une déficience intellectuelle sont aussi des usagers de tabac, d’alcool, de cannabis ou peuvent faire montre d’autres addictions comportementales ou sans produits. Les
prévalences sont toutefois plus faibles dans cette population qu’en population générale, même si aucune enquête dédiée ne permette de clairement quantifier le phénomène. Un fait saillant serait que plus la déficience intellectuelle tend à être légère, plus les conduites addictives, dans leurs niveau et intensité, se rapprochent de celles de la population générale, en tout cas pour le tabagisme. Ce sont peut-être ces moindres prévalences qui expliquent pourquoi il n’existe que peu d’outils ou de programmes de prévention des conduites addictives spécifiquement dédiés à ces populations.
Sachant qu’accroitre le pouvoir d’agir des personnes présentant une déficience intellectuelle, vis-à-vis de leur santé, est souhaitable et possible, et sous l’hypothèse déjà confirmée que la pratique sportive et l’activité physique sont de pertinent vecteurs d’amélioration de l’état de santé, l’ambition première du projet POWERPID est de co-élaborer une méthode d’encapacitation (empowerment) des personnes avec déficience intellectuelle, visant à prévenir leurs conduites addictives grâce à la pratique d’activités physiques. Un second objectif consiste à documenter qualitativement les freins et les facilitateurs au processus de co-construction de cette méthode1.
permettre son évaluation, après déploiement sur trois différents sites géographiques.
Résolument inscrit dans le territoire régional, le projet POWERPID n’en recherche pas moins, après évaluation, un partage et une diffusion les plus larges possibles.
- à la co-conception puis mise en oeuvre de la méthode co-élaborée avec les personnes concernées, lors de la première année ;
- au suivi et à l’évaluation qualitative de ce dispositif ;
- à la valorisation scientifique et sociale des travaux menés et des résultats obtenus.
Le poste ouvert au recrutement sera placé sous la supervision de Cédric Routier (Directeur de l’unité HADéPAS) et Agnès d’Arripe (MCF au sein d’HADéPaS).
Une collaboration régulière sera menée avec :
– des économistes de la santé publique et des conduites addictives,
– une association spécialisée dans l’ingénierie sportive et les Activités Physiques Adaptées,
– Hauts-de-France Addictions, spécialisée en prévention des conduites addictives,
– plusieurs APEI, qui participeront au projet et en animeront également l’ensemble.
La coordination scientifique et l’évaluation quantitative du projet seront pour leur part réalisées par des chercheurs de l’Université de Lille, économistes de la santé publique et des conduites addictives (LEM UMR 9221 CNRS).
Missions
– participer à la conception, l’animation, le suivi et l’évaluation qualitative du processus d’encapacitation co-élaboré avec les personnes accompagnées pour leur déficience intellectuelle, en collaboration avec HADéPaS et les partenaires associatifs ;
– Participer à la coordination et l’animation de l’ensemble de la démarche ;
– Opérer régulièrement des états d’avancement du projet auprès des comités de suivi et scientifique,
– Valoriser régulièrement les travaux menés et des résultats obtenus par des communications et publications.
Lieu
Nos locaux sont eux-mêmes situés au sein du Laboratoire ETHICS (« Experience ; Technology & Human
Interactions ; Care & Society », EA 7446), Université Catholique de Lille, dans la « Maison des chercheurs » (14 boulevard Vauban – 59016 Lille cedex).
PROFIL SOUHAITÉ ET COMPÉTENCES ATTENDUES
– aura réalisé́ une thèse de doctorat en Sciences Humaines et Sociales, préférentiellement dans une des perspectives suivantes mais sans exclusive : psychologie, psychologie communautaire, psychoéducation, sociologie, sciences de la communication, ethnologie/anthropologie ;
– disposera si possible d’une première expérience de travail dans le champ du handicap ;
– envisagera volontiers de travailler avec des, et auprès de, personnes présentant une déficience
intellectuelle ;
– disposera si possible d’une première expérience dans une perspective de travail collaboratif et de méthodologies participatives,
– maîtrisera les principales méthodologies de recueil et d’analyse qualitative de recherche,
– aura à coeur de s’intégrer dans une équipe interdisciplinaire.
Être titulaire d’un permis de conduire serait un plus, mais non nécessaire.
Candidature
– à déposer sur le site suivant : https://recherche.univ-catholille.fr/formulaire-depotde-candidature-ecc/
– ET à envoyer à cedric.routier@univ-catholille.fr et christian.ben-lakhdar@univlille.
fr ,
Les candidat(e)s se verront préciser les délais d’audition éventuelle à réception des candidatures.
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